HAUTE COUTURE - PARIS, LONDRES, 1947-1957. L’ÂGE D’OR

Bonjour,

Trouvé sur le net l'article qui suit !...... ne pouvant faire un copier-coller pour les photos, je les mets à la suite, et dans l'ordre où elles se trouvent dans l'article !.....

24 mars 2010
Ah, la mode... ma chère!

J’ai pu remettre le grappin sur quelques photos me permettant de présenter quelques clichés captés lors de ma toute récente tournée au Musée national des beaux-arts du Québec. On y présentait l’exposition « HAUTE COUTURE - PARIS, LONDRES, 1947-1957. L’ÂGE D’OR » qui se poursuit jusqu’au 27 avril 2010.



LE NEW LOOK


L’arrivée du style New look du célèbre Christian Dior juste après la Seconde Guerre Mondiale est à l’honneur. Cette époque est riche en effervescence et en frou-frou. Fini la guerre… et la rations des tissus, on s’amuse! Les fibres y sont magnifiques et le « prêt à porter » n’est pas encore un courant populaire. On met fin aux carrures militaires par l’arrivée de modèles aux épaules tombantes et à la taille ultra cintrée pour mettre en valeur la poitrine et les formes féminines. Les jupes sont tout à la fois amples et longues. Tout y est galant.

À Paris, Balenciaga, Givenchy et Balmain font un malheur sur les passerelles de la mode. À Londres, plusieurs couturiers dont Michael of London suivent le mouvement. Les plus prestigieux créateurs feront ainsi place à des maisons de couture de prestige international, rien de moins.



Il en faut de la patience pour se taper la lecture du volumineux catalogue présentant les 200 créations de l’exposition… y’avait que moi pour le faire. Quoique j’ai passé rapidement du côté des films documentaires, du déjà vu sur You Tube, et des photographies de mode plutôt modernes. Cela manquait de charme et m’apparaissait bien décousue, sans fil conducteur. Je cherche encore.

La collection provient essentiellement du Victoria & Albert Museum de Londres. Que de jolies robes de cocktail et de sublimes robes du soir portées par la haute société internationale et la famille royale britannique, my dear. Du vrai théâtre car on s’affiche à outrance.



À l’occasion de ma visite guidée, j’y apprends que le protocole sublimé par le prestigieux magazine Harper’s Bazaar, une référence de l’époque, suggérait aux dames de ce monde pas moins de 5 à 6 tenues vestimentaires par jour! De la (1) tenue de nuit, on passe au (2) vêtement de jour léger du matin pour la maison à celui plus ‘habillé’ de (3) l’après-midi, pour s’apprêter aux courses et autres activités de nature semblable à l’extérieur. Vient ensuite la (4) sublime robe cocktail pour se pavaner lors de « 6 à 8 », debout et verre à la main, avec un dos remarquablement exhibée que permettent les conversations en face à face. Subtil! (5) La robe de ‘demi-soir’ ou de ‘petit-soir’ et la robe du soir courte suit le cycle. Si requis, y’a (6) la robe de soirée ou de gala, pour les «sorties officielles» ou les grands évènements… du grand chic!




La confection à la main donne lieu à des créations magnifiques, de vraies petites merveilles exécutées par les « petites mains ». Comme les bons tailleurs, les doigts de fée sont recherchés par les grands salons pour y fabriquer plumes, boutons, fleurs et autres franfreluches ou broderies précieuses pour garnir les vêtements. La parure a de l’importance et permet des ouvrages de grande distinction.




Avec évidence, les gens de la cour royale déploient beaucoup de couleur et de brillance pour se distinguer de la foule et ne pas passer inaperçus. Les pierreries brillent abondamment. Le noir se porte plutôt pour la robe cocktail que l’on accessoirise avec les gants et le chapeau. Les fioritures éclatent sur le noir qui sert lieu de toile de fond. Est ainsi née l’indispensable p’tite robe noire et de bon goût que toute fashionista qui se respecte est tenu d’avoir dans sa garde-robe.

LE PRÊT-À-PORTER

On n’y échappe pas : la création sur mesure, dispendieuse, ne peut desservir que les clients bien nantis. À partir du milieu des années 50, l’arrivée massive de grands magasins permet la vente de toile, de tissus et de jolis patrons qui feront la joie de toutes les couturières. S’étend peu à peu les vêtements prêt-à-porter. Le reste est notre histoire. ;-)

JOLIS DESSOUS

Les dessous sont savamment construits de manière à en structurer le corps, avec grande rigidité. Les corsets à baleine et les jupons en tulle font désormais partie de la garde-robe féminine. Avec exagération, on élargit les hanches pour amplifier la silhouette du New look. Arrivera plus tard le nylon et d’autres matières qui façonneront à leur tour la mode avec plus de grâce, de souplesse… et de confort, surtout! Ici, le vieux slogan publicitaire des années 50, « Ma gaine me fait mourir! » de Playtex, prend ici toute son importance.





POUPÉES MANNEQUINS

Les petites poupées de haute couture sont spécialement fabriquées pour mettre en valeur le talent des grands couturiers. J’ai craqué en les voyant… hélas, les photos n’étant pas permises, j’ai dû freiner mes ardeurs… zut de zut.




La visite se referme sur une robe d'inspiration espagnole conçue par John Galliano, nouvellement directeur artistique de la maison Dior en 1997. Selon moi, une espèce d'horreur, dans le genre disco rétro.




En guise d'interlude, une brève halte au petit café, loti sous les voûtes de l'ancienne prison servant maintenant lieu de musée, s'imposait.



BARBIE ET LA MODE 1959-1966



Arrivée sur le marché en 1959, Barbie s'inspirée des vêtement de haute couture pour devenir l'ambassadrice de la mode. Au gré des années, elle y assumera divers rôles. De la mère à la femme de carrière, Barbie s'adaptera avec brio et élégance à ses époques, sa garde-robe itou.

En fait, sa collection vestimentaire témoigne d'un grand raffinement tant dans les tissus que les accessoires. L'exposition affiche 75 tenues regroupées en six thèmes:



1) La garde-robe de Barbie: L'univers de son intimité




2) La boutique de mode: Le plaisir du lèche-vitrine et des emplettes de vêtement prêt-à-porter rend la mode plus accessible. Barbie et ses inséparables amies Midge et Christie le découvrent.



3) Les tailleurs: Une pièce de vêtement indispensables pour la femme active comme Barbie!



4) Les robes de cocktail: Barbie et Midge à l'honneur.




5) La séance photo: En guise de clin d'oeil, mise en scène inspirée d'un célèbre cliché de Cecil Beaton, photographe anglais de grande renommée.




6) Les robes de bal et de soirée: On y constate aujourd'hui que Barbie créé la mode.




Pour Barbie, les curieux étaient peu nombreux à se présenter au portillon. Mes clichés présentent l'essentiel de l'exposition.