BRATZ ET BARBIE SE CREPENT LE CHIGNON

Bonjour,

Bratz et Barbie continuent ........ Voici un article paru dans le Journal Le Monde :

Les poupées Bratz et Barbie se crêpent le chignon
| 23.08.10 | 15h35


Le créateur et fabricant de la poupée Barbie, Mattel, est accusé d'espionnage industriel.
La bataille opposant depuis de longs mois Mattel, fabricant de la célèbre Barbie, à son concurrent MGA Entertainment et sa poupée Bratz, a pris une nouvelle dimension. MGA accuserait maintenant Mattel d'espionnage industriel au détriment de ses rivaux. Selon le Wall Street Journal, qui l'a révélé mi-août, des salariés du numéro un mondial du jouet auraient eu recours à des badges falsifiés pour entrer dans les showrooms de leur concurrent. Ils auraient aussi photographié secrètement les futures collections présentées en exclusivité aux clients lors des salons professionnels. Une pratique qui durerait depuis quinze ans.


Les 53 pages de ce rapport censé dénoncer les turpitudes du monde merveilleux du jouet ont été versées à un dossier judiciaire déjà bien épais. Cette démarche intervient quelques mois avant un nouvel affrontement entre les deux rivaux, le 11 janvier 2011, date d'une audience devant le tribunal californien de Santa Ana. MGA, accusé ici d'avoir volé des secrets industriels à Mattel en débauchant des salariés qui seraient partis avec des documents confidentiels, tentera de renverser les rôles, et de passer du statut d'agresseur à celui de victime.
Pour comprendre cette saga qui vire à l'aigre, il faut remonter à 2001. MGA, société californienne créée quatre ans plus tôt et dirigée par Isaac Larian, met alors la Bratz sur le marché. Cette poupée aux airs de Lolita semble tout à coup ringardiser la très lisse Barbie, jugée pourtant elle aussi trop provocante lors de son lancement, en 1965. Le succès, en particulier dans les pays anglo-saxons, est au rendez-vous. A son apogée, la Bratz représente pour la société un chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars (787 millions d'euros).

De quoi inquiéter Mattel, peu habitué à une concurrence aussi féroce. D'autant que Barbie est l'une de ses pépites. Le leader mondial décide alors de porter l'affaire devant les tribunaux, estimant que Carter Bryant, le styliste de MGA qui travaillait sur un projet similaire à la Bratz pour Mattel, est parti chez le concurrent avec les croquis de la poupée sous le bras. Mattel conteste donc à MGA la paternité de Bratz.

La sentence tombe à l'été 2008 : MGA est condamné à verser 100 millions de dollars à Mattel, les juges considérant qu'il y a bien eu copie de poupées. Un jugement qui n'est guère du goût du vendeur de Bratz. Il fait appel. Fin juillet 2010, coup de théâtre. La cour d'appel américaine donne raison à MGA. Elle casse le précédent jugement, arguant que "Mattel ne peut pas revendiquer le monopole sur les poupées à la mode avec un look ou une attitude d'ado ou sur celles portant des vêtements de sport tendance. Il s'agit de concepts qui ne peuvent pas être protégés".

Même si la bataille de chiffonniers ne baisse pas d'intensité devant les tribunaux, dans les magasins de jouets, le rapport de force a évolué. "La question que se posait Mattel il y a cinq ou six ans, comment résister à Bratz ?, n'est plus guère d'actualité, en particulier hors des Etats-Unis", affirme Christophe Portal, de la société d'études NPD.

Il est vrai que MGA, face à l'incertitude liée aux droits d'exploitation de Bratz, l'a mise en veilleuse et place désormais ses Moxie Girlz en tête de gondole. Quant à Mattel, il a réussi à redynamiser ses ventes de poupées, "en particulier en reprenant la licence Princesse de Disney", estime M. Portal. Au premier trimestre 2010, les ventes de Barbie ont progressé de 5 % dans le monde. Quant au chiffre d'affaires des autres marques, dont Princesse, il a bondi de 21 % sur cette période.

Reste à connaître l'impact de ce procès sur MGA, sachant que son patron, détenteur de 80 % des parts de l'entreprise, évoquait en mars une possible mise en Bourse. Ce projet dépend de la clarification du conflit.

L'affrontement entre Mattel et MGA sur les droits de propriété n'est pas un cas isolé dans le monde du jouet. Une autre grande bataille oppose la société danoise Lego au fabricant canadien Mega Bloks. L'enjeu pour Lego : faire reconnaître que le concept de blocs de construction de 2 cm sur 4 cm munis de goujons est une marque déposée. L'affaire n'est toujours pas tranchée.

Laurence Girard

j'avais entendu parler aussi de cette affaire d'espionnage industriel, si c'est vérifié, c'est une vérité bien amère je l'avoue...
je pensais que l'histoire serait fini une fois MGA à nouveau propriétaire de ses droits mais apparemment, ces grandes entreprises, c'est un peu comme à la cour de récré... et c'est bien dommage !
je savais aussi pour Lego et Mega block, mais je savais pas qu'ils étaient en procès... je me demande si ils peuvent faire quelque chose, Lego a perdu son brevet tombé dans le domaine public... et c'est drôle, c'est un peu la même histoire que mattel et barbie, la brique lego qu'on connait, donc danoise, a été calquée, puis améliorée, à partir d'une invention française !

bon au moins, cet article ne présente que des choses vraies, et pas approximatives comme j'ai pu voir ces derniers temps sur des articles en Français... sauf pour la date de barbie, 1965 tout de même...

Eh bien ouais, c'est le monopole à tout prix, la jalousie d'un objet qui marche plus-que très bien..... les batailles sont la plupart du temps de cet ordre !!!!!!

Moi non plus je n'savais pas que Lego et Mega blocks étaient en procès !?! le problème, quand on valide un brevet, il n'est pas indéfini, il tombe en effet dans le domaine public au bout de 20 ans, si je ne me trompe pas !?!!

Honnêtement, pour avoir vu Mega Blocks de près, je trouve que les Lego sont quand même mieux foutus, les moules mieux préparés au départ, le matériau, de meilleure qualité, c 'est indéniable !!!!

Barbie, c'est pareil ! les autres sont de pâles copies, ou ne leur arrive pas à la cheville, tant sur la qualité des vinyls, que sur le maquillage, ou la finition des vêtements; Barbie a toujours eu un plus, inégalable, et c'est ce qui a contribué au franc succès de ces 50 dernières années...... maintenant, honnêtement, je ne veux pas jouer les avocats du diable, mais pour prendre un très simple exemple : un banquier !
Il n'a pas le droit de divulguer ses connaissances de cleints, auprès d'autres agences, quand bien même il part dans une autre banque, alors je trouve que les employés de Mattel devraient avoir une clause de non-concurrence dans leur contrat, afin d'éviter d' " embarquer ", justement, des plans, même si ceux-ci ont fini au fond de la corbeille à papiers !!!!!!

C'est clair que chacun devrait mettre un peu le poing dans sa poche, car il y a une sacrée différence entre Barbie et Bratz donc, sans doute le projet de faire des ados était présent, dans les bureaux de Mattel, puisqu'ils avaient fait les teen Skipper, avant de lancer la contre-attaque My Scene, pour concurrencer les Bratz, mais devraient se laisser rebondir avec d'autres modèles, comme ils ont fait en prenant la license Winx, pendant 4 ans, et maintenant le lancement des Monster High, véritable bombe de cette nouvelle décennie !!!

L'autre question qu'on pourrait se poser, c'est " est-ce qu'ils ont grossi les têtes des Barbies, suite à toute cette affaire Bratz, ou était-ce de toute façon prévu de faire des ados, un peu plus présentes, un peu plus rock, stylées, modernes, que la traditionnelle Barbie, en carrière professionnelle comme en ballerine-princesse ?????!? "